Points d'intérêt de Clermont Auvergne Volcans
Données
: 231Fournisseur
: Clermont Auvergne VolcansDescription:
Jeu de données créé à partir des points d'intérêt de Clermont Auvergne VolcansPLAN IGN
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Grandes caves
Avec plus de 900 caves, Aubière conserve les traces d’une activité viticole autrefois importante sur le territoire. Ces caves aménagées à l’extérieur du bourg étaient parfaitement adaptées à la conservation du vin.
Aubière compte plus de 900 caves, sur une superficie de 3 hectares, destinées prioritairement à conserver le vin. Elles sont situées à l’extérieur du bourg à cause de l’affleurement de la nappe phréatique qui empêche leur aménagement sous les maisons. Elles sont creusées à flanc de coteau, la porte à l’aval, sur une profondeur variable de plusieurs mètres afin de réduire les escaliers et les manutentions. Elles sont voûtées, pour supporter le poids des terres qui les recouvrent. Ainsi enterrées, elles conservent une fraîcheur constante de 10°C et une forte hygrométrie, favorables à la conservation du vin. La ventilation des caves est assurée par un conduit d’aération débouchant à la surface.
Après l’arrivée du phylloxéra à la fin du 19e siècle, l’activité vinicole diminue drastiquement et de nombreuses caves sont reconverties pour l’affinage du fromage dont le Saint-Nectaire. Au sommet du quartier, se trouve un édifice en parpaing, l’ancienne fromagerie Savaron abritant un réseau de grande ampleur, sur plusieurs niveaux, créé par la mise en communication d’anciennes caves.
Aujourd’hui, des passionnés de l’Association pour la Sauvegarde des Caves d’Aubière (ASCA) s’investissent depuis plusieurs années pour les protéger. Aubière conserve deux autres sites de caves : les caves de la Croix de l’arbre, rue Pasteur sous le plateau des Cézeaux, et les Petites Caves, rue de Pérignat également sous le Puy d’Aubière.
Le Musée de la vigne et du vin, 24 avenue Jean Noëllet à Aubière, retrace l’histoire du vignoble de Basse-Auvergne et de son savoir-faire, de la plantation à la vinification.
Place des Ramacles
La place des Ramacles tire son nom d’une histoire qui remonte au Moyen Âge jusqu’au 19e siècle, du temps des seigneuries à l’apogée de la viticulture.
Autrefois, Aubière est divisée en deux seigneuries, l’une appartenant aux comtes d’Auvergne et l’autre à l’évêque. L’enceinte du fort villageois, identifiable sur le cadastre, englobe le château et l’église. Ses vestiges sont encore visibles : au bout de la rue Voltaire (porte des Ramacles), place des Ramacles (fossés), place du Roudet (muraille), et un très curieux passage dit « trou d’homme » qui rejoint la rue Voltaire par l’impasse Beauvert.
Propriété du seigneur, les Ramacles étaient une vaste esplanade humide plantée de saules, aulnes ou peupliers, entre les remparts et l’Artière. Le baron d’Aubière, une fois l’an, autorisait les Aubiérois à « faire les remailles », c’est-à-dire tondre toute la ramure des saules ou aulnes. « Remaille » a donné remacle(s) puis ramacles, d’où la place des Ramacles.
Les maisons, construites contre les remparts sur la face nord de la place des Ramacles, n’ont aucun débouché sur la place. Au début du 19e siècle, pour un accès plus direct à leurs cuvages et caves, les propriétaires vignerons ouvrent leurs maisons côté sud en aménageant plusieurs ponts-escaliers. Ils sont construits sans autorisation municipale, par-dessus le bief du ruisseau, servant de lavoir, qui longe les murailles. À force de procédures, les propriétaires obtiennent en 1819 le droit de maintenir ces ponts, « à la charge de conserver les pierres des lavoirs pour le service public et d’en permettre et faciliter en tout temps l’usage par des abords commodes ». Plus tard, on leur donne le nom de « ramaclés ». Aujourd’hui, seuls quatre ramaclés subsistent.
Une fontaine commémorative est à signaler : la fontaine de l’amitié (1969), en souvenir du séjour des Américains du 55e régiment d’artillerie dans la ville, en 1918 (sculpteurs : Fernand Auteroche et René Fontanel).
Le plateau de Gergovie depuis Pérignat-lès-Sarliève en VTT
Une balade très nature avec le point fort du plateau de Gergovie ; un condensé de curiosités, d’histoire et une belle leçon de géographie régionale pour les points de vue sans cesse renouvelés que nous offre son parcours.
À noter l’étonnant puy de Mardoux, curiosité géologique qui domine un paysage marqué par la civilisation de la vigne.
Départ : Parking près du square rue Marcel-Magard depuis la rue principale de la République / Romagnat
Difficultés : 400m de dénivelé depuis Pérignat ; 315m depuis Romagnat mais une montée progressive sans difficultés.
Maison vigneronne - Second modèle
La maison vigneronne est le témoignage d’une activité autrefois prospère : la culture de la vigne. À partir de la seconde moitié du 19e siècle, elle évolue pour refléter la réussite économique et sociale du vigneron.
La maison vigneronne est le témoignage d’une activité prospère à Aubière et sur tous les coteaux de Limagne du Moyen Âge au 19e siècle : la culture de la vigne. Le territoire révèle deux typologies de maisons vigneronnes.
Le premier type correspond à la maison vigneronne traditionnelle implantée en centre-bourg. Étroitement bâtie, elle cumule dans la hauteur les locaux liés à l’activité et l’habitat : un cuvage pour le pressage, la fermentation et la conservation du vin au rez-de-chaussée, une pièce unique servant d’habitat au premier étage, accessible grâce à un escalier extérieur, et un grenier sous le toit.
Le second modèle de maison se développe dans la seconde moitié du 19e siècle, à l’apogée de la culture de la vigne. Il reflète la réussite économique et sociale du vigneron. Ces maisons dont le quartier de la rue Chambon propose une belle série sont désormais plus imposantes et gagnent généralement un étage d’habitation supplémentaire. Elles privilégient la pierre de Volvic pour les encadrements de fenêtres et portes, bandeaux de séparation des niveaux, corniches et chaînages d’angles. Elles sont dotées de balcons avec garde-corps en ferronnerie ou fonte. Elles sont également associées à des cours et des bâtiments techniques dénotant une certaine « professionnalisation » des lieux, tournés vers la production exclusive et importante du vin.
Le Musée de la vigne et du vin, 24 avenue Jean Noëllet à Aubière, retrace l’histoire du vignoble de Basse-Auvergne et de son savoir-faire, de la plantation à la vinification.
Château-Mairie de Pérignat-lès-Sarliève
La Mairie de Pérignat-lès-Sarliève prend place au sein d’un château dont les origines remontent à l’époque médiévale. À proximité, se situe une ancienne chapelle qui daterait du 11e siècle.
Au Moyen Âge, le château est possession des seigneurs de Pérignat mais, au fil des siècles, change plusieurs fois de mains pour devenir en 1609, propriété de Guy Durant, receveur des impôts à Clermont. Son blason figure au-dessus de la porte d’accès du château. Ses descendants restent propriétaires du château jusqu'en 1940. Le château, ses dépendances ainsi que le parc sont acquis par la commune en 1953. La Mairie s’y installe en 1976.
Le donjon du château remonterait au Moyen Âge. Ses extensions datent de la Renaissance et du 17e siècle. Le château est composé de deux corps de logis en retour d’équerre. Dans l’angle, une tour d’escalier hors-œuvre assure la distribution des étages. Les échauguettes (tourelles en surplomb) placées initialement aux angles du bâtiment nous renseignent sur la taille du château avant son agrandissement. Elles indiquent aussi le caractère défensif du château médiéval comme les canonnières de part et d’autre de la porte d’accès à la cour.
À proximité, l’ancienne chapelle daterait du 11e siècle. L’édifice orienté est construit selon un plan allongé constitué d’une nef et d’un chœur au chevet semi-circulaire. De caractère roman, les murs latéraux ainsi que la partie supérieure du clocher sont percés de baies cintrées. Après la construction de l’église Saint-Michel (1869-1870), l’ancienne chapelle est désaffectée et abrite la mairie de 1870 au début du 20e siècle. Elle devient ensuite une salle dédiée à la vie associative.
Musée de la vigne et du vin de Basse-Auvergne
Outil pédagogique, témoin de la tradition et du renouveau viticole, le Musée de la Vigne et du Vin est une invitation à découvrir les produits, les paysages et le patrimoine architectural du vignoble de Basse-Auvergne.
Témoin de la tradition et du renouveau viticole, le musée met en scène les savoir-faire et les objets caractéristiques de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Aménagé dans des caves datant des XVIIe et XVIIIe siècles, le visiteur découvre, successivement, une salle présentant une reconstitution du cycle végétatif de la vigne sur une année, puis les outils du vigneron, un atelier de tonnellerie, un véritable cuvage relatant les différentes étapes de la vinification depuis les vendanges jusqu’à la mise en bouteille.
Château de Bezance - Mairie de Romagnat
L’Hôtel de Ville de Romagnat prend place au sein du château de Bezance, un château de style néo-Louis XIII remanié 19e siècle.
À la Renaissance, des châteaux de plaisance font leur apparition en périphérie des villes, associés à d’importants domaines agricoles.
Un premier château est construit par Robert Ier d’Auvergne, à la fin du 12e siècle, à l’angle des rues Maréchal-Foch et des Alliés. Il est difficile d’en discerner ses vestiges.
L’actuel château de Bezance est édifié au 19e siècle en remplacement d’un château datant de 1650, bâti par la famille Carmantrand, seigneurs du fief de Bezance. Leurs armoiries martelées figurent au-dessus de la porte. En 1862, Pierre Léon Bérard de Chazelles (1804-1876), maire de Clermont-Ferrand de 1850 à 1860 et député du Puy-de-Dôme en devient propriétaire. Sa fille Marie-Madeleine épouse en 1860 le baron Clérel de Tocqueville. Son petit-fils, Bernard de Tocqueville, dernier propriétaire, cède le château et ses terres à la commune en 1961.
Le château, néo-Louis XIII, forme un plan en U doté, côté ouest, d’une aile supplémentaire. Sur la façade nord, un escalier à montées convergentes donne sur le parc. Les bâtiments sont couverts de toits d’ardoise et d’un toit à la Mansart. L’aile orientale conserve un escalier monumental en pierre de Volvic du 18e siècle. Une chapelle désaffectée, des communs avec écuries complètent les bâtiments. À l’intérieur du château, quelques éléments de décor subsistent (boiseries, cheminées, dessus de portes).
Le château abrite l’Hôtel de Ville depuis 1976. Le parc est labellisé « Refuge » par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) depuis 2011.
Cité de Bezance
La cité de Bezance est une cité ouvrière construite entre 1960 et 1962. Elle donne naissance à un nouveau type de maison individuelle, dénommé "type Bezance", dernier modèle proposé par la manufacture Michelin.
Dès le début du 20e siècle, l’industrialisation du territoire pose la question du logement de la main-d’œuvre. La manufacture Michelin crée en 1909 la Société d’Habitation du Personnel Michelin, une société d’Habitations Bon Marché, chargée de construire les cités ouvrières (maisons individuelles et immeubles collectifs). La première est mise en chantier au Pré-la-Reine à Clermont Ferrand dès 1910. Aujourd’hui, 27 cités Michelin sont encore présentes sur la Métropole.
La cité Michelin de Bezance composée de 153 maisons individuelles et 104 appartements répartis dans deux immeubles collectifs a été construite entre 1960 et 1962. Elle donne naissance à un nouveau type d'habitation, dénommé "type Bezance". Ce modèle de maison individuelle est le dernier proposé par la manufacture Michelin. Il est dû à l'architecte Daniel Michelin, petit-fils d'André Michelin l'un des deux fondateurs de la Manufacture. Cet architecte est connu pour avoir travaillé sur des projets de logements sociaux associés à des espaces verts, ce qui se vérifie ici. Les maisons doubles sont accolées en bandes. Toutes sont implantées en îlots regroupant plus ou moins une vingtaine de logements autour de petites places. Elles pouvaient être construites en mode « Castor », les ouvriers s’associant pour édifier leurs maisons dont ils deviendront propriétaires, plans et encadrements technique étant fournis par l’entreprise.