Points d'intérêt de Commune d'Olby
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: 35Fournisseur
: Commune d'OlbyDescription:
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Le tilleul
Notre tilleul est dit de « Sully », arbre dont l’origine remonterait à une décision du ministre d’Henri IV de faire planter des tilleuls ou des ormes dans les villages de France, souvent près des églises, ou sur la place principale. Il a donc plus de 400 ans d’existence !
Ce tilleul est remarquable pour ses dimensions. En 2015, sa circonférence a été mesurée à 8,25 m, le tour de sa base environ 10m et sa hauteur 24,5 m. Il continue de croître, preuve de sa vitalité. C’est un tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos). Il a été labellisé arbre remarquable de France par l’association ARBRES en 2021.
L'église Saint-Pierre
Elle se situe au cœur d’Olby, sur la place de l’église ! Elle a été construite à la place d’un édifice gothique, et achevée en 1898. La plus ancienne mention connue d’un bâtiment religieux à cet emplacement remonte au XIIIe siècle. Dans les murs de la cure, on peut d’ailleurs observer des éléments de remploi de cette époque gothique.
Elle est de type «plan en croix latine», se terminant par une abside semi-circulaire, encadrée par deux absidioles.Deux chapelles annexes complètent l’édifice sur les faces nord et sud, formant un faux transept. L’édifice est couvert en ardoises. Le clocher possède une toiture octogonale.
L’entrée s’effectue au niveau de la façade ouest, par un clocher porche à trois niveaux d’élévation. Les vitraux racontent la vie du Christ.
Les tombes mérovingiennes
Le jardin du presbytère a fait l’objet de fouilles archéologiques dans les années 90. Ces dernières ont permis la découverte de 117 sépultures d’une vaste nécropole du haut Moyen âge antérieure au village, dont 49 sarcophages taillés en trachyte (roche volcanique) provenant des carrières du puy de Kilian ou du Grand Sarcouy.
Le four banal des Bernards et le lavoir
La bâtisse comprend 2 pièces, le four et la buanderie. Le four ne s’éteignait jamais. La quinzaine de familles qui l’utilisait le chauffait à tour de rôle. Chaque famille faisait cuire son pain tous les quinze jours. Le four servait aussi à faire cuire les repas, les jours de batteuse (volailles, pommes de terre, tartes,…) ;
il était également utilisé pour cuire les repas de communion et autres banquets qui nécessitaient de grandes quantités de nourriture.
La deuxième pièce servait de buanderie ; elle était dotée d’une grande lessiveuse qui servait à faire bouillir le linge, lequel était ensuite rincé au lavoir. L’ensemble a cessé de fonctionner au début des années 60.
Le puy de Cros et le calvaire
Surplombant le village, le puy de Cros soulève de nombreuses questions sur son origine. Orné de roches datant du volcanisme du massif du Mont-Dore, il semble issu de la mise en inversion du relief d’une coulée de lave. Néanmoins, il est possible que cette structure soit une ancienne cheminée volcanique, elle aussi déblayée par l’érosion. Une autre hypothèse lui donne une origine humaine ; sa position au-dessus du village pourrait en faire un promontoire construit par l’homme pour servir de motte castrale ou de calvaire ..., le débat reste ouvert !
Le Calvaire a été édifié en 1860 à l’occasion du Jubilé de la chapelle en l’honneur de notre Dame de Cros et du calvaire en bois. En 1975 les croix abîmées ont été remplacées par de nouvelles, en béton, confectionnées sur place par des bénévoles du village. Autrefois pendant le mois de mai, mois de Marie, chaque famille de Bravant apportait chaque soir, à tour de rôle, une bougie qui scintillait toute la nuit dans la petite chapelle.
Confolens
Au XIIIe siècle, ce manoir (ou château) aujourd’hui disparu, était le centre de l’importante seigneurie de Confolens qui subsista jusqu’à la fin de l’ancien régime, et fût habité jusqu’en 1866.
(source archives départementales).
Le moulin des Bernards
Il est alimenté par un bief du ruisseau de Ceyssat. Les titres de propriété font état de son existence en 1762 ; il est certainement plus ancien. Ce moulin a cessé son activité en 1966. Antoine Bonabry, dernier membre de la famille à avoir habité le moulin, y est né le 17 décembre 1945. Il témoigne : "Les meules tournaient 24 h / 24. Un système de cloche permettait au meunier, en l’occurrence ma grand-mère, d’être alerté lorsqu’il fallait remettre du blé. Les clients venaient avec leur blé et repartaient avec leur farine : farine “fleur” pour les gâteaux, farine “ordinaire” pour le pain, et son pour les animaux. Environ 60 animaux, du cheval aux chèvres en passant par la basse-cour, vivaient sur place, nourris par les “déchets” de la meunerie."
L’ancienne scierie
Nichée dans la vallée entre la Sioule et le bief, lieu dit les Viradas, l’ancienne scierie a fonctionné jusqu’aux années soixante. Le bief détournait l’eau de la rivière pour faire tourner la roue qui entraînait la lame. Le dernier scieur, Jacques Roussel, succéda à son père et à une longue lignée de scieurs. Les dernières actions ont été le sciage d’arbres débités en piquets avant les travaux du remembrement. On peut encore voir le mât de la grue qui permettait au scieur d’amener seul les troncs d’arbres sur la scie grâce à un palan.